Les actions, c’est comme les crêpes : il faut savoir les retourner au bon moment

Les actions, c’est comme les crêpes : il faut savoir les retourner au bon moment

Dans la culture française, l’immobilier relève souvent de l’obsession au détriment de la bourse. Dès lors, j’aide mes clients à prendre un peu de recul et à comparer, objectivement, chaque classe d’actifs avec ses avantages et inconvénients.

Soyons justes : les marchés financiers sont une classe d’actifs incontournable, surtout sur le long terme. Le graphique ici est particulièrement révélateur… malgré quelques vraies crises (pour les émotions).

La bourse ne permet pas seulement un niveau de performance élevé, mais est particulièrement liquide et disponible, simple à gérer et les frais restent raisonnables. Sur ce dernier point, une comparaison s’impose dans ses placements entre les différentes compagnies.

Et côté fiscal ? Oubliez l’IFI, la taxe foncière, la taxe d’habitation, les revenus fonciers taxés à la tranche marginale majoré de 17,2% de PS ! Que ce soit via un PEA, un contrat de capitalisation ou une assurance-vie, les plus-values sont exonérées. Et la sortie se fera, en général, en douceur. Mieux encore, l’assurance-vie réserve d’excellents atouts à la succession si capitaux versés avant vos 70 ans.

Et le droit dans tout ça ? Pour autant, la Bourse ne se gère pas comme un simple compte épargne. Une donation permettra de purger des plus-values… et reprendre le contrôle des capitaux. Un testament évitera les indivisions (vous laissez 2 enfants et 1.000 actions, chaque enfant a la moitié des 1.000 actions sauf testament pour 500 actions chacun) et organisera le démembrement (quels pouvoirs du conjoint survivant, par exemple). Bien évidemment, nous aurons à repenser la clause bénéficiaire pour multiplier les bénéficiaires avec leurs 152.500 € d’exonération et traverser le générations en dissociant versement et avantage fiscal… Beaucoup de subtilités sont à prévoir dans la clause bénéficiaire, notamment pour les bénéficiaires à naître, la rupture avec le conjoint ou l’imputation de la créance successorale dans la succession.

Quelques conseils pratiques pour éviter les mauvaises surprises :

  • Identifiez clairement vos objectifs patrimoniaux avant d’investir.
  • Renseignez-vous sur les avantages des enveloppes fiscales comme le PEA ou l’assurance-vie.
  • Anticipez les successions en rédigeant des clauses bénéficiaires personnalisées.
  • Avec un peu d’humour et beaucoup de méthode, il est possible d’investir sereinement, sans se faire plumer par la volatilité… ni par le fisc !

 

Par Maître Antoine de Ravel d’Esclapon

 

POUR ALLER PLUS LOIN :
Le Patrimonio

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