Le retour en fanfare des taux garantis et boostés 3/3 : les fonds en euros des contrats d’assurance-vie

La hausse des taux d’intérêt de ces deux dernières années profite également aux fonds en euros des contrats d’assurance-vie. Depuis quelques semaines, les offres boostées des fonds en euros se multiplient même pour des versements effectués à 100 % sur ce type de fonds. Cela étant, dans une optique à moyen et long terme, il est toujours conseillé de diversifier ses placements sur un ensemble de catégories d’actifs.

Néanmoins, dans une période toujours compliquée et pour les épargnants ayant des liquidités, il serait dommage de ne pas profiter de ces offres que l’on n’a plus vues depuis les années 1990. Elles permettent de majorer très significativement les rendements des fonds euros déjà en progression au cours des deux derniers exercices. En fonction des assureurs, elles s’appliquent uniquement sur 2024 ou sur 2024 et 2025. Certains assureurs majorent encore ces taux pour des versements significatifs.

Avantages :

La sécurité car le capital est garanti.
Pour les meilleures offres, un taux boosté sur deux exercices (2024 et 2025).
La possibilité d’un versement à 100 % en euros chez quelques assureurs.
Un rendement global entre 3% et 4 %.

Limite :

Ces offres sont limitées dans le temps.

Quelques exemples :

Sélencia (ex AGEAS) offre un bonus de 1,50 % net en plus du rendement du fonds pour 2024 et 2025 sans condition d’UC et sans montant minimum.
Spirica (Crédit Agricole) offre un bonus de 1,80 % net en plus du rendement du fonds pour 2024 et 2025 sans condition d’UC et un versement minimum de 200 000 €.
SwissLife offre un bonus de 2,70 % net en plus du rendement du fonds pour 2024 et 2025 sans condition d’UC et un versement minimum de 500 000 €.

En synthèse, le panorama et l’intérêt des placements garantis à court et moyen terme (bancaires et assurances) ont été profondément modifiés au cours de l’année 2024. Il est aujourd’hui possible de placer son épargne dans des produits où le capital est garanti pendant une période définie et avec un rendement nettement supérieur à l’inflation, ce qui n’était pas le cas ces dernières années.

Par Patrick BUTTEAU